5 façons d’équiper votre adolescent pour mieux gérer la cyberintimidation

Nous sommes à une époque où les enfants de tous âges sont confrontés à des pensées suicidaires. Selon une étude, les jeunes victimes de cyberintimidation sont deux fois plus susceptibles de s’enlever la vie ou de s’automutiler. Malheureusement, cette situation nous a amenés à ajouter le mot « cyberintimidation » à notre lexique l’année dernière.

Il fut un temps où un adolescent voulant être méchant pouvait déchirer un papier dans un classeur, griffonner quelque chose de méchant sur un camarade de classe et le faire circuler dans l’école, faisant courir la rumeur pendant une semaine environ. Aujourd’hui, ces insultes sont publiées en ligne pour que le monde entier puisse les voir, et elles ont le potentiel d’infliger des dommages bien plus importants au psychisme de leur victime.

Nous parlons souvent d’aider nos enfants à développer leur résilience hors ligne en développant des attitudes de respect de soi, d’empathie pour les autres et d’honnêteté, mais aujourd’hui, nous devons parler de résilience numérique.

92 % des adolescents utilisent les réseaux sociaux au moins une fois par jour, et que 45 % d’entre eux déclarent être en ligne presque constamment. La haine et le troll-age en ligne ne manquent pas, mais une enquête a révélé que c’est peut-être le propre ami de votre adolescent qui le cyber-intimide.

Les parents ne seront peut-être jamais aussi férus de technologie que leur adolescent. Les adolescents ont peut-être toujours une application d’avance sur nous, mais les principes de base de votre éducation hors ligne devraient constamment être murmurés dans la tête de votre adolescent lorsqu’il est sur le point de prendre des décisions en ligne. « Qu’est-ce que maman/papa voudrait que je fasse ? »

Voici 5 choses à rappeler à votre adolescent pour l’aider à mieux gérer la cyberintimidation :

Soyez prêt à affronter le côté hideux d’Internet.

Être prévenu, c’est être armé. Quel que soit votre âge, en ligne, comme hors ligne, il y aura des gens qui feront des commentaires déplaisants ou qui ne seront pas d’accord avec vous. Cependant, dans le cyberespace, avec l’absence de responsabilité, sachez que certaines personnes utilisent leur clavier comme une arme plutôt que comme un outil.

Soyez informé.

Sachez comment bloquer des individus, signaler et signaler les contenus abusifs, et quand signaler les incidents. Insistez sur l’importance d’en parler à quelqu’un « dans la vraie vie ». Soulignez à votre enfant qu’il peut venir vous voir sans être jugé. Les enfants ont besoin de se sentir en sécurité.

Tout n’est pas réel.

Ce n’est pas pour rien que Facebook est souvent appelé « Fakebook ». Montrez à votre enfant à quel point les photos numériques peuvent être facilement manipulées. La prise de conscience que tout n’est pas ce qu’il semble être est une première étape utile – comprendre que la vie n’est pas aussi parfaite qu’elle le semble Les adolescents peuvent être familiers avec le monde numérique, mais moins avec les motivations de la création de « fausses » images.

Esprit critique.

Réfléchissez deux fois, postez une fois. Aidez votre adolescent à réfléchir aux conséquences possibles de ce qu’il publie en ligne. Rappelez-leur qu’il n’y a pas de retour en arrière possible : une fois que c’est publié, il est pratiquement impossible de revenir en arrière. Quinze minutes d’humour ne valent pas une vie entière d’humiliation.

Socialisez en personne.

Prenez le temps de connaître vos amis hors ligne. Encouragez votre enfant à fréquenter ses amis en personne. Communiquer uniquement derrière un écran peut être source d’isolement. La socialisation en personne favorise les contacts en face à face et aide votre enfant à faire preuve d’empathie et de compassion envers les gens.

Le développement de la résilience numérique ne concerne pas seulement les adolescents, les parents doivent eux aussi être plus conscients de l’impact des médias sociaux sur leur vie quotidienne afin de mieux aider leurs enfants.

Admin

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